À propos

À propos

Les centres Vitalitis® associent les thérapies complémentaires, les médecines alternatives et la médecine classique, dite scientifique. Ils regroupent des thérapeutes, des praticiens de santé et des médecins qui y exercent à titre indépendant sous leur propre responsabilité et sont la plupart reconnus par les assurances complémentaires. Ils reçoivent exclusivement sur rendez-vous à :

Gland

Assurances

Principe

La médecine classique, dite scientifique, est remboursée selon les règles de la LAMAL et des assurances complémentaires.

Des organismes, tels ASCA et RME, agréent ou certifient des thérapeutes de médecines alternatives et thérapies complémentaires. Sur cette base, certaines assurances-maladie complémentaires couvrent tout ou partie de leurs prestations.

Il est recommandé de se renseigner auprès de sa caisse-maladie avant de commencer un traitement. Le patient est seul responsable de vérifier si les prestations fournies par les thérapeutes sont prises en charge par ses assurances-maladie. Seuls les traitements thérapeutiques liés à une maladie ou un accident peuvent être pris en charge par une couverture d'assurance complémentaire.

ASCA

La Fondation ASCA pour la reconnaissance et le développement des thérapies alternatives et complémentaires est un organisme neutre, indépendant et sans but lucratif. Elle agrée des thérapeutes non-médecins et conclut des conventions avec les professionnels de la santé et les assureurs-maladie.


RME

Le Registre de Médecine Empirique (RME), organisation indépendante de droit privé, attribue un label de qualité pour la formation et la formation continue des thérapeutes de la médecine complémentaire et alternative.

Définitions

Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Dans les pays dont le système de santé prédominant est basé sur l'allopathie ou bien où la médecine traditionnelle n'a pas été incorporée au système de santé national, la médecine traditionnelle est souvent appelée médecine «complémentaire», «alternative» ou «non conventionnelle». (...) «Médecine traditionnelle» est un terme global utilisé à la fois en relation avec les systèmes de médecine traditionnelle tels que la médecine traditionnelle chinoise, l'ayurvéda indien et l'unani arabe et avec diverses formes de médecine indigène. Les thérapies de médecine traditionnelle englobent les thérapies médicamenteuses qui impliquent l'usage de médicaments à base de plantes,a parties d'animaux et/ou minéraux et les thérapies non médicamenteuses qui sont administrées principalement sans usage de médicaments, comme dans le cas de l'acupuncture, des thérapies manuelles et des thérapies spirituelles.

Stratégie de l'OMS pour la médecine traditionnelle 2002-2005
WHO/EDM/TRM/2002.1

Confédération suisse (CH)

La notion de médecines complémentaires est un terme générique désignant l'ensemble des méthodes qui entendent compléter la médecine scientifique ou offrir une alternative à cette dernière. Les médecines complémentaires comprennent un grand nombre de méthodes de diagnostic, de traitement et de prévention des maladies et d'autres troubles, ainsi que de promotion de la santé. Certaines médecines complémentaires constituent des systèmes de santé intégraux. Font en outre partie des médecines complémentaires les pratiques basées sur la biologie, qui utilisent des substances végétales ou animales, des vitamines, des minéraux et d'autres substances, soit à titre de médicaments, soit à titre de compléments alimentaires. Enfin, on compte de nombreuses méthodes énergétiques.

Conseil Fédéral
06.066 / Message du 30 août 2006

Organisation professionnelle (CH)

La médecine alternative met avant tout l’accent sur la globalité de l’être humain en tant qu’unité du corps, du mental et de l’esprit. Elle tient compte de l’état énergétique de l’individu. Chaque être humain est unique dans sa personnalité et son organisme. La médecine alternative recherche une procédure axée sur les patients et leur état de santé individuel. Elle traite l’individu malade et non pas une pathologie déterminée. Traiter un individu par la médecine alternative c’est aussi prendre en compte son environnement et ses relations. Pour la médecine alternative les modifications de l’état de santé sont intimement connectées à l’énergie vitale.

Organisation du monde du travail de la médecine alternative suisse
Projet « Réglementation de la profession MA » / 19.03.2012

Législation

Confédération suisse (CH)

La Confédération et les cantons pourvoient, dans les limites de leurs compétences respectives, à la prise en compte des médecines complémentaires.

Constitution fédérale de la Confédération suisse (RS 101)
Art. 118a1 Médecines complémentaires
Accepté en votation populaire du 17 mai 2009

Conseil fédéral (CF)

Les thérapeutes non-médecins bénéficient de la liberté thérapeutique dans la plupart des cantons, à savoir dans les cantons qui, soit se sont dotés d'une réglementation sur les professions des médecines complémentaires, soit ont légalisé l'exercice de ces professions. Dans les cantons où la législation est encore restrictive, la pratique des médecines complémentaires est tolérée dans les faits.

06.066 / Message du 30 août 2006

Canton de Fribourg (FR)

Des professionnels de la santé peuvent exercer des méthodes de médecines complémentaires qui répondent aux besoins de leurs patients et patientes et pour lesquelles ils ont la formation et l'expérience nécessaires.
Une personne qui ne pratique pas une profession de la santé peut exercer des méthodes de médecines complémentaires uniquement :
a) s'il n'y a pas de danger pour la santé des patients et patientes ou de la population et
b) s'il n'y a pas risque de confusion avec des soins qui relèvent spécifiquement d'une profession de la santé.

Loi sur la santé (LS)
Art. 76 Médecines complémentaires
entrée en vigueur: 1er janvier 2001

Canton de Genève (GE)

Le professionnel de la santé peut recourir à toute pratique complémentaire pouvant répondre aux besoins de ses patients dûment informés et pour laquelle il a la formation et l'expérience nécessaires, après inscription dans les registres du département.
Une personne qui ne pratique pas une profession de la santé peut recourir à une pratique complémentaire uniquement :
a) si elle est inscrite dans les registres du département;
b) si cette pratique ne présente pas de danger pour la santé du patient ou de la population et si elle n'interfère pas avec un traitement institué par un professionnel de la santé;
c) s'il n'y a pas risque de confusion avec des soins qui relèvent spécifiquement d'une profession soumise à la présente loi;
d) si le patient y consent après avoir été dûment informé qu'il s'agit d'une pratique complémentaire, ainsi que de ses risques et de ses bienfaits et de la possibilité de s'adresser à un professionnel de la santé.

Loi sur la santé (LS)
Chapitre VII Pratiques complémentaires
Art. 97 Principes
entrée en vigueur: 1er septembre 2006

Canton de Vaud (VD)

Les personnes exerçant des thérapies alternatives, comme la médecine chinoise, la thérapie thaï ou la naturopathie, etc. ne sont pas considérées comme des professionnels de la santé au sens de la Loi sur la santé publique. Leur activité constitue formellement un exercice sans droit d'une profession de la santé. Elles ne seront pas poursuivies si elles obéissent à un mobile honorable et si leur acte ne produit pas de résultat dommageable.

Département de la santé et de l'action sociale (DSAS)
Pratiques alternatives et de bien-être
26.01.2011 - QUAL

Les médecines alternatives et thérapies complémentaires ne prétendent pas se substituer à la médecine médecine classique, mais interviennent en prophylaxie entre un état de pleine santé et l'apparition de troubles dits organiques.